De plus en plus de Français se montrent enthousiastes à l’idée de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Leur principal objectif reste un meilleur confort thermique pour leur logement.
En effet, si le confort thermique est optimal, l’habitat peut réaliser des économies d’énergie. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment faire pour améliorer le confort thermique d’un logement ?
Le confort thermique, qu'est-ce que c’est ?
Le confort thermique d’un habitat se manifeste par le bien-être procuré par l’environnement thermique intérieur et ce, peu importe les conditions climatiques à l’extérieur. Améliorer le confort technique signifie conserver une température de l’air ambiant aussi bien en hiver qu’en été. Néanmoins, le confort thermique n’est pas uniquement lié à la température ambiante. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Il varie selon la sensibilité de chacun face au froid et à la chaleur.
En effet, le niveau de confort thermique recherché par les jeunes n’est pas similaire à celui indispensable aux séniors et aux jeunes enfants. De même, il varie selon l’activité et la tenue portée. Par exemple, une personne sédentaire sera plus sensible au froid qu’une personne qui bouge tout le temps. De même, on sera beaucoup plus à l’abri du froid en portant des vêtements chauds.
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Les détails sur les facteurs qui définissent le confort thermique
Comme il a été indiqué, le confort thermique dépend de plusieurs facteurs. La température de l’air ambiant reste la plus importante. En général, elle doit se situer entre 19 et 26°C et ce, quel que soit le climat à l’extérieur.
La température des parois est aussi un paramètre non négligeable, car même si l’air ambiant est agréable en hiver, si les parois sont froides, les occupants de la maison ressentiront toujours un inconfort.
En effet, le fait de ressentir du froid rien qu’en posant les pieds sur le sol est vraiment désagréable. Le taux d’humidité de l’air est un autre facteur qui influence le confort thermique. Il ne doit être ni trop faible ni trop élève.
En général, le niveau d’humidité ambiante tolérable se situe entre 35 % et 70%. Enfin, la vitesse de l’air est également un facteur à considérer. S’il est trop important, il va réduire la chaleur ressentie par chaque occupant de l’habitat. En hiver, le mouvement de l’air ne doit pas excéder les 0,15 m/s et en été, il devra être de 0,25 m/s.
Les moyens pour améliorer le confort thermique
Pour être bien au chaud chez soi en hiver,il est impératif de bien isoler son habitat. Il faut éliminer l’effet froid au niveau des parois et empêcher les échanges de chaleur entre l’air intérieur et extérieur.
Il est tout aussi indispensable de s’armer d’un mode de chauffage efficace. Les appareils qui diffusent la chaleur par rayonnement sont à privilégier. C’est le cas des planchers chauffants. Limiter les courants d’air et l’humidité de l’air ambiant, c’est également important. Ainsi, il est primordial de bien s’équiper d’un système de ventilation et d’aération générale.
L’utilisation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) est fortement recommandée. C’est le dispositif le plus efficace du moment.
Pour un meilleur confort thermique en été, il y a aussi quelques astuces à appliquer. Pour commencer, il faut limiter coûte que coûte l’effet du rayonnement solaire en équipant la maison de volets ou de stores de qualité. Il est aussi nécessaire d’optimiser l’inertie thermique de l’habitat. On peut également utiliser un climatiseur.
Il est important de souligner qu’un habitat doté d’un grand confort thermique est aussi un habitat économe en énergie. En effet, puisqu’un tel logement est bien isolé et bien aéré, ses occupants peuvent maîtriser l’utilisation du chauffage ou des autres appareils de climatisation énergivores.