Tout comme l’isolation, l’inertie d’un habitat a un rôle capital dans l’amélioration du confort thermique. Ses effets sont connus des constructeurs depuis bien longtemps, mais actuellement, ils y prêtent plus d’attention. Aujourd'hui, l'économie d'énergie est au coeur des préoccupations, l’heure est à la construction de maison écologique et dotée d’une excellente performance énergétique. Ce guide a été conçu pour accroître votre connaissance sur le sujet.
L’inertie thermique, c’est quoi ?
Par définition, l’inertie thermique est la capacité des murs à accumuler de la chaleur et à la restituer de façon progressive. Ainsi, plus elle sera importante, plus la maison va se réchauffer et mettra du temps à se refroidir.
En effet que ces parois, sous l’effet de la variation de température, adoptent le comportement d’une éponge exposée à l’humidité, qui va se mettre à gonfler une fois qu’elle va absorber l’eau. Le même phénomène va se reproduire avec les murs.
En effet, ils vont absorber l’énergie dans l’air ambiant et dans l’environnement extérieur. Puis, il suffit d’un élément déclencheur dont le déphasage thermique pour que toute cette calorie emmagasinée soit diffusée lentement dans la maison. On a tendance à confondre l’inertie thermique et l’isolation. Or, ce sont deux choses très différentes. La première a pour fonction d’emmagasiner de la chaleur alors que la seconde est censée limiter les pertes caloriques.
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Plus de détails sur le fonctionnement de l’inertie thermique
En hiver, l’inertie thermique a une importance capitale, car elle va assurer non seulement le confort de la maison, mais aussi la réduction des besoins en chauffage. Le principe est simple. Tout au long de la journée, les murs vont absorber et stocker la chaleur émanant des rayons solaires et de l’air extérieur. A la fin de la journée, lorsque la température de la maison commence à s’affaiblir, ils vont restituer lentement l’énergie qu’ils ont stockée. Ainsi, les murs vont contribuer au réchauffement de l’habitat pendant des heures. Du coup, le chauffage fonctionnera moins et la maisonnée peut faire une économie d’énergie.
En été, c’est l' inverse qui se produit. Les parois vont stocker la fraîcheur de la nuit pour la restituer dans la maison pendant la journée, lorsque la température de l’air ambiant commence à s’élever. En somme, l’inertie thermique garantit le confort du logement en été comme en hiver surtout si elle associée à une bonne isolation.
Accroître l’inertie du logement
La capacité thermique d’un habitat dépend surtout de celle des matériaux utilisés dans la construction des murs. En fait, il faut opter pour des matériaux lourds, car ils possèdent une forte inertie, à l'instar de la brique, de la pierre et du béton.
Leur capacité à stocker et à restituer de la chaleur est bien connue. Toutefois, pour obtenir le niveau de confort tant désiré, il faut aussi que les parois possèdent la bonne épaisseur. Pour les murs en blocs de béton pleins par exemple, elle doit être égale à 7 cm au minimum. En revanche, elle doit être supérieure à 11 cm pour les murs en blocs de béton creux.
Qu’en est-il alors des parois en bois ? Les fabricants des maisons en bois ont déjà trouvé les techniques qui permettent d’accroître le niveau d’inertie des parois. En général, ils misent sur la qualité des bois de construction utilisés, mais aussi sur celle des isolants. En effet, ils ont un rôle important à jouer. Raison pour laquelle, il faut les choisir avec la plus grande vigilance qui soit.
Selon les spécialistes, la fibre de bois peut accroître de façon considérable l’inertie thermique de l’habitat. La laine de verre possède aussi une forte potentialité. Cependant, elle est loin d’égaler la performance de la fibre de bois.