Barbara Pompili, nouveau visage de l’écologie
Le nouveau gouvernement Castex a été dévoilé au public. Elisabeth Borne, nommée Ministre du travail, quitte le ministère de la Transition écologique, laissant la place à une autre femme, la députée LREM de la Somme : Barbara Pompili, la quatrième ministre de l’Environnement du quinquennat de Macron.
Le parcours de Barbara Pompili avant de devenir la nouvelle ministre de la Transition Ecologique
A 45 ans, Barbara Pompili n’est pas une débutante en politique. Ancienne secrétaire d'état à la biodiversité dans le gouvernement Cazeneuve, député et co-présidente de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire avec François de Rugy, elle fut même pressentie pour succéder à Nicolas Hulot à sa démission.
Avec le groupe Ecologie, démocratie, solidarité créé par les députés déçus de la République en Marche, Barbara Pompili prend ses distances et a toujours affiché son indéfectible soutien au président Macron. En mai 2020, elle a lancé le mouvement « En commun » au sein même du LREM pour faire avancer les questions environnementales, elle a déclaré quelques semaines avant sa nomination "Nous avons décidé de nous réunir et de créer #EnCommun, une association destinée à rassembler élus et citoyens qui souhaitent contribuer à renforcer notre politique dans le domaine des solidarités, de l’écologie, de la cohésion nationale et du renouveau des pratiques démocratiques".
Barbara Pompili, l’espoir d’une avancée écologique au gouvernement
Suite aux élections municipales ou on a vu une forte poussée des Verts dans les grandes villes, le Premier Ministre Jean Castex a déjà fait savoir que l'écologie n'était "plus une option". La remplaçante d’Elisabeth Borne l’a vite compris et a tweeté sur son compte "Au travail !" juste après sa nomination.
Pour rappel, Barbara Pompili a fait adopter la loi de reconquête de la biodiversité lors de son passage au Secrétaire d’Etat à la Biodiversité, cette loi fut adoptée à l’Assemblée Nationale le 20 juillet 2016, elle succède à la loi de 1976.
Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France n’a pas tardé à réagir face à cette nomination "L'expérience et l'engagement de Barbara Pompili pour l'environnement ne font aucun doute.", toutefois il s’est montré sceptique "sur l'influence réelle qu'elle pourra avoir face à un Président omniprésent et une majorité qui détricote systématiquement toute avancée significative en faveur du climat."
Barbara Pompili sera le numéro trois de ce nouveau gouvernement, parmi les dossiers de poids sur la table de la ministre, on peut citer l’organisation de la transition écologique en ce temps de crise, la réduction du nucléaire, la convention citoyenne, le poids des lobbys…