Loin est le temps où il fallait aller dans les zones rurales pour trouver des zones agricoles. Aujourd’hui, même dans les grandes villes, il n’est pas rare de rencontrer un terrain cultivé en bonne et due forme. En effet, l’agriculture urbaine gagne de plus en plus de terrain de nos jours, et cela, pour de multiples raisons.
Ç’en est justement le cas pour Paris qui voit apparaître sur ces espaces divers projets liés à l’agriculture et l'environnement. Le tout dernier projet d’agriculture qui est venu s’installer dans la ville de Paris se situe dans le 12e arrondissement. Il s’agit d’un projet réalisé dans le cadre de Parisculteurs avec la collaboration de la startup Aéromate et de la filiale immobilière de la RATP.
L’agriculture urbaine qu’est ce que c’est ?
L’agriculture urbaine se base sur un concept principal : alimenter la ville en terme de zones agricoles soit donc en vue d’obtenir une agriculture qui se tourne principalement vers la ville. Cette dernière peut se présenter sous différents types de projets et sous différentes formes : fermes verticales high-tech, bunkers agricoles, potagers sur les toits, jardin ouvrier du siècle… Les agricultures urbaines se rencontrent un peu partout, aussi cosmopolites soient-elles.
De ce fait, elles génèrent du travail en usant des mains d’ aliments en ville. Le monde actuel étant de plus en plus urbanisé et les pénuries alimentaires trouvant refuge un peu partout, l’agriculture urbaine paraît être une excellente alternative qui pourrait résoudre d’une manière partielle ou non les problèmes liés à l’alimentation. Cette solution est d’ailleurs préconisée par l’ONU et la FAO dans les villes et dans les pays pauvres pour surmonter les problèmes d’alimentation.
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Les avantages de l’agriculture urbaine
L’agriculture urbaine présente un grand nombre d’avantage et celui qui est le moins négligeable est le fait qu’elle permet à la ville de s’alimenter de produits frais sans avoir à aller loin. En effet, en étant présentes dans les milieux urbains, les distances de transports des denrées agricoles sont enjambées, les produits sont ainsi directement consommés sur place sans nul besoin d’aller ailleurs.
Toujours dans cette même optique, l’agriculture urbaine permet aux occupants de la ville de consommer des produits encore frais et ayant gardé toutes leurs qualités nutritives. En effet, au cours du trajet d’acheminement, les produits les plus fragiles peuvent perdre de leur fraicheur. Les carottes et les pommes de terre ne sont donc pas utiles dans un projet d’agriculture urbaine, car ce sont là des légumes qui se conservent très facilement.
Ainsi d’une manière beaucoup plus concrète nous pouvons dire que l’agriculture urbaine permet de diminuer l’émission de CO2 et les coûts de production.
Un nouveau projet qui voit jours dans le cadre de Parisculteurs
Parisculteurs a mobilisé la Ville et ses partenaires afin d’obtenir, jusqu’en 2020, 100 hectares de bâti. Sur ces 100 ha, un tiers sera ainsi alloué à l’agriculture urbaine. C’est à partir de la charte « Objectif 100 hectares » que cette ambition a trouvé son origine, soit le 11 janvier 2016. Parisculteurs rassemblent ainsi près de 33 entreprises et des propriétaires situés dans la ville de Paris qui sont tout autant prêt à « végétaliser » la ville tout en contribuant au développement de l’agriculture urbaine.
C’est ainsi dans le cadre du premier appel de Parisculteurs qu’un nouveau projet voit le jour dans le 12e arrondissement. Il s’agit de la création d’une nouvelle ferme qui a été inaugurée le 11 juillet 2017 et portant le nom de "La Ferme Lachambeaudie". En effet, durant le 1er appel à projet de Parisculteurs, avec la SEDP, la RATP n’a pas manqué de répondre présente et a ainsi proposé le toit-terrasse du centre médical Lachambeaudieu.