On le sait, ceci n’est pas une nouvelle donne, l’environnement se détériore, la pollution s’accroît au fur et à mesure où l’heure défile et bien sûr le climat ne manque pas de changer. Par rapport à cela et suite à une angoisse pressante et collective liée à un changement climatique qui pourrait s’avérer dangereux pour le monde, l’accord de Paris voit le jour dans le courant du mois de décembre 2015.
L’accord de Paris c’est quoi ?
Entrant dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC), Il s’agit en forme d’un document présentant une décision de la COP 21 sur 22 pages suivies ensuite de l’accord proprement dit qui s’étalent sur 17 pages. Mais qu’est ce que l’accord stipule concrètement ? Il est ici question d’un accord adopté le 12 décembre 2015, par plus d’une centaine de pays (soit un total de 195 pays) d’où son caractère universel. Cet accord a pour but principal but de fédérer les pays membres à prendre conscience du danger climatique qui les guette et à y remédier.
Quels sont les objectifs visés par l’accord de Paris ?
Il n’est plus à justifier : le gaz à effet de serre est très nocif pour l’environnement et le climat. Moins pragmatiques et plus théoriques, plusieurs chercheurs se sont investis sur les questions d’ordre environnementales, avec l’accord de Paris, ces recherches prennent tout leur sens. Cet accord vise à combattre le réchauffement de la terre, et surtout de contenir en dessous de 2°C la température par rapport aux niveaux pré-industriels d'ici la fin de ce siècle.
Non loin du thème majeur qui est d’agir pour l’environnement climatique de la planète, l’accord de Paris se veut être un moyen de contenir le réchauffement climatique et son caractère universel ne peut lui être qu’avantageux. Les divers articles se présentant au sein du document se basent ainsi sur la réduction du GES ou du gaz à Effet de serre, et ce, suivant plusieurs techniques et diverses façons.
Cet accord stipule également dans son article n°4 le but d’atteindre la neutralité carbone. D’une façon plus simple et plus assimilable il s’agit ici de réduire le Gaz à Effet de Serre et les compenser ce dernier par les océans ou encore les forêts soit donc via plusieurs techniques qui permettront à la fois de stocker, mais aussi de capture le carbone.
Conséquences du retrait des USA de l’accord de Paris
Faisant parti des touts premiers textes ayant fait l’unanimité auprès de plus d’une centaine de pays du monde, il va sans dire que l’accord de Paris se doit d’être imprégné d’une méthode bien pragmatique. Dans ce sens, chaque pays membre se doit de communiquer d’une façon régulière ses plans d’action en vue de réduire l’émission des GES ou Gaz à Effet de Serre.
Les États-Unis étant le deuxième pays le plus pollueur du monde derrière la Chine, à eux deux, ils totalisent 40% des émissions de gaz à effet de serre planétaires. Les Etats-Unis jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre de cet accord. Son retrait risque d’anéantir les efforts déjà réalisés au cours de ces deux dernières années.
Pour l'actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, depuis le lancement de sa campagne présidentielle, ce dernier avançait qu’il ne partageait pas l’opinion de Barack Obama, ancien président des USA. L'administration Obama via cet accord avait pour objectif de réduire de 26%à 28% leurs émissions de GES d'ici 2025 par rapport à 2005. En effet, d’après lui, cet ancien président a opté pour une politique environnementale ayant de grands impacts sur le secteur du travail et de l’emploi.
L’annonce effectuée par le Président américain la date du 1er juin 2017 quant au retrait des USA de l’accord de Paris fait polémique depuis ces derniers jours. Les États-Unis représentaient 18% à 20% des financements internationaux pour la pérennité de cet Accord. Malgré tout, le président veut honorer une de ses plus grandes promesses de campagne. Dans son discours du 1er juin dernier, il a affirmé que l’accord est tout à fait désavantageux pour l’Amérique , et qu'il ne "voulait rien qui puisse se mettre en travers de ses actions " pour redresser l'économie de son pays. Cependant, il a affirmait qu'il était prêt à renégocier un nouvel accord. Avec ce retrait, les USA rejoignent ainsi les deux pays non signataires de l'Accord, la Syrie et le Nicaragua.
A noter que dans son article 28.de l'Accord de Paris, il est stipulé qu'un pays signataire ne pourra s'en libérer que trois ans, à cela s'ajoute un préavis de un an. Donc théoriquement, les USA ne pourraient se retirer de cet Accord qu'à la date du 4 novembre 2020 , au lendemain de leur prochaine élection.
Le président Français Macron a déjà signifié qu'il refuserait toute renégociation, et d'affirmer que ce retrait de l'administration Trump de cet Accord, est une "erreur pour l'avenir de son pays " et "une faute pour l'avenir de la planète".